Le speed riding, c’est quoi ?
Skis aux pieds, muni d’une sellette et d’une mini voile, le speed riding est un parfait mélange entre ski et parapente. L’objectif de l’activité est d’alterner entre les plaisirs de la glisse et les sensations de vol.
Bien se préparer, c’est la clé !
Munie de mon forfait et de ma tenue de ski habituelle (mais sans mes bâtons !), je rejoins mon moniteur de speed riding, Jérôme, au point de rendez-vous. Avec moi, deux autres personnes vont participer au cours. Si c’est une première pour moi, ce n’est pas le cas pour eux… Ils ont tellement adoré qu’ils sont revenus en faire une dernière fois avant de repartir !
Jérôme nous équipe avec une voile et un micro que l’on met sur le casque, ce qui nous sera bien utile tout au long de la session. On se dirige vers une piste rouge, idéale pour pratiquer le speedriding grâce à son emplacement venteux et son angle de pente. Aujourd’hui le temps n’est pas au beau fixe et la visibilité est réduite mais cela n’empêche pas la pratique ! On se retrouve donc tous au sommet de la piste et chacun étale sa voile derrière lui. Jérôme m’explique comment bien me positionner par rapport à la voile. Je prends les deux freins en main et je n’ai plus qu’à m’élancer sur la piste.
Les premières descentes
Je n’ai qu’une seule mission : aller tout droit et faire un virage. En théorie, rien de plus simple ! Pourtant, savoir que je dois gérer la voile qui va se lever au-dessus de ma tête me met une pression supplémentaire et me rend la tâche plus difficile qu’il n’y paraît !
Je m’élance, j’appréhende de ne pas savoir où est ma voile, ni de voir si elle s’est levée correctement. Je pense à plusieurs choses en même temps : les explications de Jérôme, la position de mon aile, de mes skis, mes mains sur les freins, ma trajectoire… au final je ne maîtrise plus rien et je chute. Heureusement, c’est la neige de printemps qui amortit !
Je me relève, Jérôme remet la voile en place et je suis prête pour repartir de nouveau. Je me concentre sur les conseils qu’il me donne à travers le micro. C’est très pratique car même s’il n’est pas à côté de moi, il peut me donner des instructions, je peux les suivre et adapter ma posture en direct. Nous arrivons assez vite au bas de la piste. Nous replions notre voile, qui est assez petite pour être glissée dans un sac, et nous reprenons le téléski.
Des essais de plus en plus fructueux
Après plusieurs aller-retour, je prends petit à petit l’habitude de la voile et j’essaye quelques virages. Je sens qu’elle exerce une force qui dévie ma trajectoire. Encore surprise par la sensation, j’essaie d’aller dans la direction opposée alors qu’il faudrait seulement que je me laisse porter, et que je fasse mes virages normalement. À force d’essayer, je commence à être plus à l’aise.
Cette fois, au lieu de slalomer sur la piste, l’idée est de descendre tout droit pour prendre un peu de vitesse. Je m’élance alors à nouveau, toujours en suivant les conseils de Jérôme dans mon casque. Au milieu de la piste, j’ai pris assez d’élan et je sens que mes skis quittent le sol et décollent légèrement quelques secondes… Je suis un peu surprise, Jérôme ne m’a pas prévenu que ça allait arriver ! Il fait comme si de rien n’était et continue à me conseiller. Grâce à lui, je reste calme, tout se passe bien.
Finalement, j’y prends goût et j’arrive de plus en plus à ressentir les mouvements de ma voile. L’heure tourne, c’est bientôt la fin du cours : on se dépêche de ranger notre voile après être arrivé en bas de la piste pour pouvoir espérer faire une descente supplémentaire !
Découvrez le Speed-Riding en vidéo :
A vous de jouer !
Bon niveau de ski obligatoire, il faut être à l’aise sur des pistes rouges. Pour plus d’informations, contactez l’équipe Starski au Grand-Bornand :